Qu’est-ce
que vous proposez pour développer les relations trilatérales
coréano-sino-japonaises ?
Du point de vue économique, les
pays de l’Asie du Nord-Est dont la Corée, la Chine et le Japon sont étroitement
liés les uns les autres. Mais, ils n’arrivent pas à déployer leurs potentiels
de coopération à cause des conflits qui s’accentuent tels que les questions
liées à l’histoire. J’appelle cela le « paradoxe asiatique ». A
l’heure actuelle, il n’existe aucune entité coopérative destinée à un dialogue
multilatéral en tête à tête pour résoudre ce genre de problèmes. Il est donc
urgent de mettre à disposition un cadre de dialogue multilatéral et durable
pour les pays de l’Asie du Nord-Est.
C’est dans ce contexte que j’ai
proposé l’ « Initiative de paix et de coopération pour l’Asie du
Nord-Est ». Il s’agit d’élargir le domaine de coopération graduellement, pour
établir la confiance en commençant à se focaliser d’abord sur des sujets moins
sensibles comme l’environnement ou les aides aux victimes de catastrophes et
ensuite sur des sujets plus sensibles comme la question sur l’histoire ou les
conflits territoriaux. La Corée du Nord est la bienvenue pour y participer. Ses
problèmes pourraient être résolus dans ce cadre-là. 20150312
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