Le 26 février, la Cour
constitutionnelle de Corée du Sud a rendu la loi anti-adultère inconstitutionnelle.
La nouvelle a été plutôt bien accueillie par le milieu féministe, tandis que certains
ont montré leurs inquiétudes.
Des associations féministes
progressistes réclamaient déjà depuis longtemps l’abolition de la loi
anti-adultère en disant que, à la base, elle ne jouait presque aucun rôle pour
la protection de la famille ou des femmes. L’Union coréenne des associations
des femmes (KWAU) s’est montrée contente de la décision prise. Selon l’Agence
de presse Yonhap, la chef du service des politiques, Yang Yi Hyun Kyung, a
dit : « Il n’est pas juste que le droit pénal intervienne dans les
relations qui relèvent de la vie privée. De plus, le nombre des poursuites
était relativement bas par rapport aux autres délits et cette loi anti-adultère
est/était donc inefficace ».
En revanche, Madame Yang Yi a
pointé la nécessité de prendre des dispositions supplémentaires au niveau du
code civil. Selon elle, le conjoint fautif doit payer des prestations
compensatoires suffisamment élevées à son (sa) conjoint(e). Avec d’autres
associations, la KWAU publiera une déclaration rappelant ces arguments. 20150312
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