Avant-hier, le Commandement conjoint
des troupes sud-coréennes et américaines a fait savoir, pour la première fois,
que Washington avait effectué une étude sur le terrain en Corée du Sud pour l’éventuel
déploiement du THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), le système de
défense antimissile à haute altitude. Une telle déclaration, qui fait retirer Washington
de son « ambiguïté stratégique » maintenue jusque-là, est considérée
comme un signe montrant ses intentions de faire entrer le déploiement du système
antibalistique dans le débat public. Il y a le changement d’ambiance qui règne
dans le pays depuis l’agression de Mark Lippert, l’ambassadeur américain à Séoul,
et/alors que le Parti Saenuri veut soulever
la nécessité de lancer un débat sur le déploiement du THAAD. Il semble que Washington
cherche à en faire une occasion pour passer à l’acte. Ce changement de position
peut être interprété comme une pression sur le gouvernement coréen. Il s’avère
que Séoul, qui maintenait son « ambiguïté stratégique » entre la
demande de Washington et l’opposition de Beijing, se voit obligé de prendre
position sur la question.
Washington souligne que le déploiement du THAAD est nécessaire pour intercepter des missiles nucléaires lancés depuis la Corée du Nord. Or, l’efficacité de ce système n’a pas été encore prouvée dans de conditions opérationnelles, du point de vue militaire. De plus, les missiles nord-coréens ne sont pas des missiles à haute altitude. Même si Pyongyang avait développé de tels missiles, les missiles qui sont déjà déployés par Séoul seraient suffisamment puissants pour intercepter leurs missiles/les missiles (nord-coréens). De plus, nous ne disposons encore d’aucune preuve que la Corée du Nord a réussi à développer une bombe nucléaire en miniature suffisamment petite pour être intégrée dans les missiles. Cela ajoute donc du poids à l’argument de la Chine : le déploiement du THAAD a pour but de viser son pays. Quant au radar du THAAD, Washington dit que les radars du THAAD ne sont pas capables de détecter des lancements de missiles à partir de la Chine. Il n’y a donc aucune raison de déployer de nouveaux radars puisque de tels radars existent déjà en Corée du Sud. Le coût d’installation astronomique des missiles THAAD, qui s’élève à plusieurs milliers de milliards de wons par unité, fait aussi l’objet d’une controverse. 20150326
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Washington souligne que le déploiement du THAAD est nécessaire pour intercepter des missiles nucléaires lancés depuis la Corée du Nord. Or, l’efficacité de ce système n’a pas été encore prouvée dans de conditions opérationnelles, du point de vue militaire. De plus, les missiles nord-coréens ne sont pas des missiles à haute altitude. Même si Pyongyang avait développé de tels missiles, les missiles qui sont déjà déployés par Séoul seraient suffisamment puissants pour intercepter leurs missiles/les missiles (nord-coréens). De plus, nous ne disposons encore d’aucune preuve que la Corée du Nord a réussi à développer une bombe nucléaire en miniature suffisamment petite pour être intégrée dans les missiles. Cela ajoute donc du poids à l’argument de la Chine : le déploiement du THAAD a pour but de viser son pays. Quant au radar du THAAD, Washington dit que les radars du THAAD ne sont pas capables de détecter des lancements de missiles à partir de la Chine. Il n’y a donc aucune raison de déployer de nouveaux radars puisque de tels radars existent déjà en Corée du Sud. Le coût d’installation astronomique des missiles THAAD, qui s’élève à plusieurs milliers de milliards de wons par unité, fait aussi l’objet d’une controverse. 20150326
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